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semaine
Le sommet des Léonides est passé inaperçu
(ASP) - La plus grande pluie de météorites en 32 ans est
passée au-dessus de nos têtes sans entraîner aucun dommage
apparent sur les satellites. Et les astronomes semblent s'être légèrement
trompés dans leurs calculs, puisque le "sommet" de cette
pluie se serait produit 16 heures plus tôt que prévu, selon
la Société astronomique royale de Londres. Conséquence:
le
meilleur endroit pour l'observer était probablement en Europe,
et non en Asie.
Dans tous les cas, ce fut un grand moment: le Dr Alan Fitzsimmons, de
l'Université Queen's, à Belfast, a rapporté une fréquence
de 2000 météores à l'heure vers la fin de la nuit du
16 au 17 novembre, depuis son poste d'observation, aux Iles Canaries. Des
experts de la Nasa étudiant le phénomène à bord
de deux avions au-dessus du Japon ont parlé de plusieurs centaines
à l'heure. En Amérique, des foules d'enthousiastes se sont
rassemblées dans le désert de Mojave, en Californie, aussi
loin des lumières des villes qu'il était possible de l'être.
Et en Norvège, des équipes de sauvetage ont rapporté
avoir reçu des appels de gens qui croyaient que ces traînées
dans le ciel... étaient des fusées de détresse lancées
par un navire en perdition, au large.
Requiem pour la vie sur Mars
(ASP) - L'hypothèse
a tenu aussi longtemps qu'elle a pu, mais elle s'effrite de plus en plus:
peu de scientifiques appuient toujours, deux ans et demi plus tard, l'idée
suivant laquelle ce qui avait été découvert dans une
certaine météorite martienne étaient des restes de
microbes martiens.
Même s'il ne s'agissait pas de petits hommes verts, cette annonce,
en août 1996, avait donné un sérieux coup de pouce à
la Nasa, avait ravivé l'intérêt du public pour l'exploration
des planètes et permis de mettre sur ses rails un programme d'études
en exobiologie, rappelle Science dans un reportage.
Sauf que voilà, après avoir été descendue
en flammes puis défendue puis à nouveau critiquée,
la thèse des microbes martiens dans cette météorite
ALH 84 001 passe de moins en moins la rampe, a-t-on pu constater dans le
cadre d'un séminaire organisé par la Nasa au début
de novembre. En dépit des analyses les plus poussées qui soient,
pour une facture globale de 2,3 millions$, personne n'est parvenu à
extraire de la météorite de 2 kg de preuves concluantes -et
au contraire, on est même parvenu à ébranler certains
des arguments d'il y a deux ans. "Ce cas s'est dramatiquement affaibli",
explique à Science l'expert en météorites Horton Newson,
de l'Université du Nouveau-Mexique.
Les auteurs de l'article original tiennent bon, et affirment dans un
article préparé pour ce séminaire que leur hypothèse
est encore en vie. Ils n'en ont toutefois pas moins reculé eux-mêmes
sur certaines de leurs affirmations, y compris celle selon laquelle les
"tubes" d'un millionnième de millimètre de diamètre
étaient des bactéries fossilisées. Ils reconnaissent
aujourd'hui que cette taille serait en-dessous du minimum requis pour faire
fonctionner même la plus primitive des formes de vie.
Dans tous les cas, tout le monde reconnaît que s'il existe une
réponse définitive, ce n'est pas cette météorite
qui l'apportera, et qu'il faudra bel et bien attendre que quelqu'un soit
allé sur la planète rouge et nous en ait ramené quelques
cailloux pour savoir à quoi s'en tenir...
Vingt et un ans et neuf milliards de kilomètres
(ASP) - Comme on a pu l'entendre à la télévision,
c'est là le genre de garantie qu'aucun vendeur d'automobile ne pourra
jamais vous offrir: 21 ans et neuf milliards de kilomètres. C'est la distance
qu'a parcouru la sonde américaine Voyager 2, alors que la Nasa
vient de reprendre contact avec lui, après une interruption de trois
jours, pour une raison inconnue. Lancé en août 1977, Voyager
2 fait à présent route vers l'infini, après nous avoir
envoyé, au cours des années 80, des images de Jupiter, Saturne,
Uranus et Neptune. Son réacteur nucléaire devrait en théorie
lui permettre de conserver le contact jusqu'en 2020.
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