| Semaine du 24 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les monarchistes sont en deuil. Deux cents cinq ans plus tard, la nouvelle de la mort de Louis XVII vient d'être annoncée. Des tests génétiques ont confirmé qu'un jeune garçon mort en prison en 1795 était bel et bien le fils de Louis XVI, Roi de France, et de son épouse Marie-Antoinette. La chose apparaît aujourd'hui bien mystérieuse aux Nord-Américains, mais pour les amateurs d'histoire européenne, c'était l'un des grands mystères de cette époque : le fils de Louis XVI avait-il survécu à l'exécution de ses parents, guillotinés en 1793 alors qu'il n'avait que huit ans? Avait-il été, comme le prétendait la légende, libéré par des fidèles, qui avaient fait croire à sa mort en laissant à sa place le cadavre d'un garçon du même âge? A l'époque, une autopsie avait été effectuée sur ce corps, mort de la tuberculose, et son coeur avait été retiré par le médecin de la prison. Il avait été conservé jusqu'à aujourd'hui, et c'est en comparant l'ADN de ce coeur avec celui d'un cheveu de Marie-Antoinette de même qu'avec deux descendants contemporains de Marie-Antoinette, que les scientifiques ont pu déterminer que le garçon était vraiment celui que l'histoire prétendait être. A l'époque, la France avait vu surgir de nombreux jeunes hommes prétendant être le miraculé Louis XVII. Quelques groupes marginaux, aujourd'hui encore, prétendent être rassemblés autour d'un descendant de l'un de ces soi-disants héritiers au trône de France. Retour au sommaire des capsules
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