Semaine du 24 avril 2000

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Retour au sommaire des capsules Le Jour de la Terre: beaucoup d'appelés, peu d'élus (ASP) - La conscience environnementale n'est plus ce qu'elle était. Le manque d'intérêt pour le Jour de la Terre le démontre. Le Jour de la Terre, dont c'était le 30e anniversaire ce 22 avril, est né d'une poignée de passionnés, à une époque où le terme " écologiste " ne faisait même pas partie du langage courant. Des dizaines de milliers de personnes s'étaient alors rassemblées à Philadelphie, choqués par un déversement pétrolier sur les plages de Santa Barbara. Mais même si la population se soucie de l'environnement, aujourd'hui bien plus qu'hier, la passion de ces premiers jours est morte, déplore le directeur du programme d'études environnementales de l'Université Temple, Robert Mason. "En un sens, nous sommes victimes de notre propre succès... La qualité de l'air s'est améliorée, des fleuves ont été (dépollués)." Aujourd'hui, la population voit la criminalité et l'éducation comme des problèmes plus pressants que l'environnement. Et quand l'environnement est jugé prioritaire, c'est plus souvent qu'autrement en raison d'un problème local, pas national, et encore moins international. Mais il y a aussi une forme de paresse dangereuse: le prix de l'essence est moins élevé maintenant qu'il ne l'était lors des crises des années 70, de sorte les gens sont moins enclins à considérer les économies d'énergie comme une urgence... Capsule suivante Retour au sommaire des capsules Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!   Capsules des semaines précédentes