| Semaine du 24 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - La recherche sur le cancer et l'exploration de la planète Mars sont embarquées sur le même vol : la Nasa et l'Institut national du cancer viennent d'annoncer que chacun d'eux dépensera 10 millions$ US par année, au cours des cinq prochaines années, pour des travaux communs. A première vue, leurs intérêts semblent pourtant très éloignés. Mais ce dont les gens de la Nasa se sont aperçu, c'est que les technologies employées pour accélérer la détection de cancers peuvent servir à diagnostiquer d'autres maux dans l'espace : nanotechnologies, détection par infrarouge, nouveaux polymers... Des outils d'autant plus précieux qu'ils ne prennent pas de place. Ce qui, pour des humains embarquées dans un voyage de trois ans vers Mars (temps requis pour l'aller-retour et le séjour là-bas) serait rassurant : on connaît encore très mal les effets des radiations cosmiques sur les gènes, sans parler des inévitables blessures qui surgiraient ici et là... à des millions de kilomètres de l'hôpital le plus proche. En vertu de leur entente, les deux organismes auront pleine autonomie sur la façon dont ils dépenseront leurs millions. L'Institut national du cancer y gagnera un accès aux laboratoires de la Nasa, où les ingénieurs ont gagné une expertise unique au monde pour la construction des machines les plus efficaces et les plus légères possible. La Nasa, de son côté, y gagne... de la crédibilité pour ses recherches sur les séjours de longue durée dans l'espace. Retour au sommaire des capsules
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