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La propulsion ionique a fait ses preuves

(ASP) - Ce n'est pas Star Trek, mais un c'est tout un pas en avant. La propulsion ionique, une avancée fondamentale par rapport aux 50 années de fusées à propulsion chimique, a passé son premier test, et est désormais là pour rester.

Il y a seulement trois ans, la propulsion ionique n'était que l'un des nombreux avenirs envisagés par les ingénieurs, lorsqu'ils planchaient sur les moyens de transport interplanétaires. Au cours du 11e séminaire de recherche sur la "propulsion spatiale avancée", qui vient d'avoir lieu à Pasadena (Californie), il est devenu clair que "l'ionique" était devenu réalité. Grâce au succès de la sonde américaine Deep Space 1 en 1998-99, première sonde à fonctionner principalement avec un tel moteur, on peut envisager ce mode de transport pour les missions de l'avenir, a conclu le Dr John Brophy, du Jet Propulsion Laboratory.

En fait, la propulsion ionique est testée en laboratoire depus 1959, mais si on n'avait jamais de mal à la faire démarrer, on avait toujours eu du mal à la faire durer suffisamment longtemps pour qu'elle devienne utile. Ce n'est qu'au cours des années 90 que les ingénieurs ont pu surmonter l'obstacle, et DS1, dont la mission a théoriquement pris fin en septembre 1999, a consacré leur succès.

Le principe de la propulsion ionique est littéralement celui de l'électricité statique: le défi est d'utiliser ce principe de manière à ce que tous les atomes soient expulsés dans une seule direction, ce qui fournit au vaisseau la poussée nécessaire pour avancer dans l'autre direction. DS 1 utilise à cet effet un gaz appelé le xénon. L'avantage sur la propulsion chimique traditionelle est qu'on dépense beaucoup moins d'énergie, et surtout, qu'on n'a plus besoin d'immenses cargaisons de carburants : le voyage est ainsi moins coûteux, et dure moins longtemps.

Les ingénieurs aimeraient "réanimer" DS1 en juillet, pour voir comment il se comporte après un long sommeil, et songent à l'envoyer à la rencontre d'une comète en septembre 2001. D'autres missions "ioniques" sont envisagées, mais ne sont pour le moment que sur les planches à dessin.

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