| Semaine du 27 mars 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Depuis 1991, les astronomes peuvent mesurer les bombardements de rayons gamma qui nous tombent dessus régulièrement, en provenance d'un coin ou l'autre du cosmos. Depuis 1997, ces mêmes astronomes sont arrivés à quelques rares reprises à identifier le lieu d'origine de ces "flashs": chaque fois, ils se situent à des milliards d'années-lumière, et ne durent, au mieux, que quelques minutes. Que l'on soit capable de détecter ces explosions à pareille distance en fait d'emblée les événements les plus puissants de l'Univers. On ne sait toujours pas, par contre, ce qui provoque ces explosions. Mais puisqu'elles se produisent aussi loin, il faut se rappeler que cela signifie qu'elles se sont toutes produites il y a très longtemps : une explosion détectée à dix milliards d'années-lumière a donc eu lieu il y a dix milliards d'années, puisqu'il a fallu tout ce temps à la lumière pour voyager jusqu'à nous. Par conséquent, postulent cette semaine des astronomes de l'Université Cambridge, les explosions de rayons gamma auraient quelque chose à voir avec la formation des étoiles. Pas n'importe quelles étoiles, toutefois. Des étoiles massives, suggèrent Andrew Blain et Priyamvada Natarajan, dans les Notes mensuelles de la Société royale d'astronomie. Et des étoiles massives telles qu'elles étaient à l'aube de l'Univers -ce qui pourrait par conséquent nous apprendre quelque chose sur la façon dont la naissance d'une étoile a évolué, depuis 10 milliards d'années: à première vue, leur naissance serait, aujourd'hui, moins "brutale" que jadis. Pourquoi cela, le mystère reste entier. Retour au sommaire des capsules
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