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Le retour du virus de New York

(ASP) - C'est comme si un feuilleton reprenait l'antenne pour une deuxième saison. Le virus West Nile, originaire d'Afrique, qui a tué sept personnes l'an dernier à New York, et provoqué un vent de panique sur la cité pendant quelques semaines, va-t-il sortir de son hibernation avec le retour du printemps?

Les plus optimistes espèrent que les froids nord-américains ont pu tuer cette bestiole microscopique qui n'a jamais connu un tel climat en Afrique. Mais les plus réalistes, ceux qui connaissent la capacité d'adaptation des virus, croient que rien n'est moins sûr, et qu'une deuxième génération pourrait bien frapper New York dans les prochaines semaines. Et, qui sait, pourquoi pas, cette fois, une large portion de la côte Est des Etats-Unis.

Le virus est transmis par des moustiques. Aucun nouveau cas d'infection, ni chez les hommes -60 personnes en sont tombées malades l'an dernier- ni chez les oiseaux n'a été signalé depuis octobre, soit depuis que les températures ont commencé à descendre. Mais deux récentes observations laissent croire qu'il serait sur le point de se réveiller : début-février, un faucon à tête rouge a été retrouvé mort dans la banlieue nord de New York. Une autopsie a révélé qu'il était mort du virus West Nile. Parce qu'à cette époque de l'année, il n'y a pas encore de moustiques, les experts ne peuvent se prononcer sur la façon dont il a été infecté. Il aurait pu être piqué quelques mois plus tôt, et survivre tout ce temps ; ou il pourrait avoir avalé un animal infecté, ce qui ne serait pas rassurant. Encore moins rassurante est l'hypothèse suivante : cet animal aurait pu attraper le virus plus au sud, ce qui confirmerait que le virus a commencé à se propager bien au-delà de la région new-yorkaise.

La deuxième observation n'est guère plus encourageante. Elle provient de chercheurs du Centre de contrôle des maladies d'Atlanta qui, dans le cadre d'une chasse aux moustiques infectés, en ont trouvé la semaine dernière, dans un site historique du quartier new-yorkais de Queens. Cela constituerait la preuve définitive que le virus a bel et bien survécu à l'hiver. La suite du feuilleton: dès que la température aura gagné quelques degrés de plus...

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