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Sauvez la planète: prenez un numéro
(ASP) - C'est bien beau de vouloir sauver la planète,
mais toute la planète ne pourra pas être sauvée.
Il y a trop d'espèces menacées : il faut établir
des priorités.
Comment faire cela? Qui doit décider des territoires
à préserver? Les propositions sont nombreuses.
Et elles dépendent plus souvent qu'autrement de la bonne
volonté des gouvernements locaux -et de l'état
de leurs finances. Un groupe d'écologistes américains
et britanniques vient toutefois de débarquer avec une
approche nouvelle, presque radicale : les
" points chauds " du globe.
On désigne généralement par ce terme
les lieux où il se passe quelque chose d'intéressant,
politiquement parlant. Ces écologistes-là parlent
plutôt des lieux où la diversité de la vie
est à son maximum. Ces " points chauds de la biodiversité
" sont
relativement peu nombreux : au moins 44% de toutes les espèces
de plantes complexes et 35% de toutes les espèces des
quatre principaux groupes de vertébrés sont regroupés
dans 25 de ces points chauds, qui représentent, en tout,
à peine 1,4% de la surface des continents et des îles.
D'où la conclusion, énoncée
dans la dernière édition de la revue Nature
: concentrez les efforts sur ces régions, et vous préserverez
le plus grand nombre possible d'espèces.
Déjà, ce ne serait pas un mince travail : parce
que ces 25 points chauds totalisent tout de même plus de
2 millions de kilomètres carré. On y trouve 133
149 espèces de plantes et 9645 espèces animales.
A titre d'exemple, une grande île comme la Nouvelle-Calédonie
est définie comme " un " point chaud; les forêts
côtières de la Tanzanie et du Kenya en sont un autre.
Priorités entre les priorités devraient être
Madagascar, les Philippines et Sundaland (les îles de Sumatra,
Java et Bornéo), suivies des forêts atlantique du
Brésil, et les Antilles.
Sauver ces territoires, écrit Norman Myers, du Collège
Green de l'Université Oxford, " représente
le plus grand défi en biodiversité pour le proche
avenir ". Le défi sera-t-il relevé? Rien n'est
moins sûr...
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