| Semaine du 28 février 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les détails du rendez-vous de la Saint-Valentin commencent à entrer : Eros a eu une vie plus agitée que prévu. Toutes les images de la sonde spatiale Near, qui est devenue le 14 février le premier engin à se mettre en orbite autour d'un astéroïde, montrent une surface couverte de cratères, alors qu'on s'attendait à la voir un peu plus lisse : c'est qu'Eros, qui se trouvait à l'origine dans la ceinture d'astéroïdes, entre Mars et Jupiter, a été transféré, très tôt dans son histoire, sur une orbite différente, qui l'amène aujourd'hui à passer à proximité de la Terre. Or, puisqu'il a passé peu de temps dans la ceinture d'astéroïdes, il devrait avoir été soumis, statistiquement, à moins d'impacts. Le fait qu'il soit criblé de cratères signifie au contraire qu'il a continué de subir des impacts tout au long de son histoire. Pourquoi en est-il ainsi, pour l'instant, votre hypothèse vaut celle de la Nasa. Outre qu'il faille réécrire l'histoire d'Eros, ces impacts révèlent autre chose : pour avoir subi autant de collisions sans avoir éclaté en morceaux -Eros, après tout, n'est qu'un caillou de moins de 40 km de long- il faut que cet astéroïde soit très solide. Selon les derniers calculs du Laboratoire de physique appliquée de Laurel (Maryland), qui commande la mission, la densité à l'intérieur serait de 2,4 grammes par centimètre cube, soit la densité de l'écorce terrestre. Tout de même pas mal, pour un humble vagabond... Retour au sommaire des capsules
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