| Semaine du 31 juillet 2000 |  |
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Retour au sommaire des capsules (ASP) - Au cours des dernières années, on s'est progressivement rendu compte que la guerre biologique serait peut-être l'arsenal de la terreur par excellence du XXIe siècle : il est en effet beaucoup plus facile de transporter dans sa valise un virus mortel qu'un missile nucléaire... En conséquence, les gouvernements ont commencé à prendre des mesures pour se protéger -ou à tout le moins, essayer de trouver des moyens de se protéger. Or, voilà que les Etats-Unis, pour la première fois, reculent. Le premier effort global du ministère américain de la Défense pour protéger ses troupes contre une éventuelle attaque à l'anthrax est soudain attaqué de toutes parts. Il y a deux ans, le Secrétaire américain à la Défense avait pourtant donné son accord au plus ambitieux effort de vaccination à l'anthrax jamais entrepris : 2,4 millions d'hommes et de femmes en uniforme. Cet effort constituait une réponse aux rapports alarmants selon lesquels l'Irak et la Corée du Nord, entre autres, étaient engagés dans un programme de production d'armes biologiques. Sauf que rapidement, on s'est aperçu qu'on n'aurait pas suffisamment de vaccins pour tout ce beau monde, et que le programme coûterait en conséquence beaucoup plus cher. Ce que les politiciens n'ont pas apprécié. Pour ajouter l'insulte à l'injure, les militaires ayant reçu leur première injection ne pourront pas recevoir la deuxième... en raison, justement, de ce manque de vaccins, qu'un seul fournisseur, au Michigan, semble être en mesure de produire. Ou plus exactement, la Défense a choisi, en 1997, de s'en remettre, pour la production, à un seul et unique fournisseur... Zéro sur dix pour la tactique... Retour au sommaire des capsules
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