Semaine du 31 juillet 2000

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Manger à volonté sans engraisser


E
t si c'était un virus qui nous faisait engraisser? Tout, alors, serait tellement plus simple. Et tellement moins culpabilisant...

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Deux recherches sans rapport entre elles, parues cette semaine à 24 heures d'intervalle, ont de quoi donner espoir à tous les Obélix "bien enveloppés" de ce monde. Dans la première, des chercheurs américains soulèvent une hypothèse inattendue: celle d'un virus qui pourrait être responsable de l'embonpoint. Dans la deuxième, des chercheurs britanniques pointent du doigt une protéine, produite par nos muscles, qui serait responsable de l'injustice suprême: celle qui permet à des gens de manger tout ce qu'ils veulent sans jamais engraisser.

Cette protéine semble responsable de la régulation de l'activité métabolique générale de notre corps, avancent dans Nature John Clapham et ses collègues de la compagnie SmithKline Beecham Pharmaceuticals. Ceux-ci ont produit des souris qui, génétiquement modifiées, fabriquent la protéine humaine en question (UCP-3). Or, ces souris mangent beaucoup plus que les autres et demeurent pourtant minces et sveltes. De là à conclure que cette protéine pourrait être au centre d'un futur traitement contre l'obésité, il y a plusieurs pas, mais que les chercheurs n'hésitent pas à franchir.

D'ordinaire, lorsque vous suivez un régime, explique au service d'information de la revue Nature Michael Stock, un des chercheurs, "votre rythme métabolique diminue, pour économiser l'énergie". Comme UCP-3 a pour fonction de "brûler la graisse", le rythme métabolique peut demeurer à un niveau élevé, et la souris continue de bouffer.

Une découverte qu'il faudra tôt ou tard confronter avec l'autre, celle du soi-disant "virus de l'obésité": pour Nikhil Dhurandar, de l'Université du Wisconsin, le surplus de poids "s'attraperait" en effet, comme un vilain rhume.

Des expériences, là aussi, avec des souris, de même qu'avec des poulets, auraient permis d'isoler un virus déjà connu, AD-36, responsable de vilaines toux et de nez qui coulent, lequel virus interviendrait dans le processus d'absorption de la nourriture par notre organisme.

Injectés par ce virus, des poulets se sont mis à prendre du poids, écrivent les chercheurs dans l'International Journal of Obesity.

Les chercheurs précisent aussitôt que d'autres recherches seront nécessaires pour confirmer ce fait. On s'en doutait un peu.

 

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