La journaliste Lisa Hitchen contributrice du blog Short Sharp Science de New Scientist s’en émouvait dans l’article suivant. Des psychologues de l’université de Rochester, aux Etats-Unis, ont effectué quatre expériences impliquant des élèves du secondaire et des étudiants universitaires. Les étudiants devaient passer à travers une variété de tests comportant un élément de couleur spécifique – comme un numéro de participant se trouvant dans le coin supérieur droit de chaque page de test, coloré en vert, rouge ou gris.
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Les chercheurs ont découvert que même une différence subtile comme celle-là affectait la performance des sujets testés – et que les résultats des tests étaient plus faibles lorsque les ces derniers étaient exposés à la couleur rouge plutôt que verte ou grise. Il semblerait que les associations de couleurs sont profondément ancrées dans le cerveau des gens, et que même un bref aperçu d’une couleur peut susciter une réaction.
Les chercheurs ont également découvert que la couleur rouge affectait les tactiques d’évitement. En effet, lorsque les étudiants avaient le choix de répondre à une question facile ou difficile, s’ils avaient vu la couleur rouge en premier, ils avaient plus tendance à choisir la question facile pour éviter l’échec.
Dans un article paru dans Journal of Experimental Psychology, le leader de l’étude Andrew Elliot ainsi que ses collègues soulèvent ce phénomène et avisent que «l’on doit porter attention à la manière dont le rouge est utilisé dans des contextes où la performance est importante», et mentionnent comment la couleur peut «agir comme un indice environnemental subtil qui comporte des influences importantes sur le comportement.»
Bref, mieux vaut s’en tenir au complet ou tailleur sombre lors de cette entrevue d’embauche...
