Ces questions ne sont pas originales. Bien des auteurs s’interrogent depuis longtemps sur la façon dont on forme les futurs scientifiques, notamment à l'université. Notre collaborateur Yvan Dutil y était allé d’un titre provocateur dans ce billet paru sur son blogue l’an dernier : Voulons-nous vraiment enseigner les sciences au Québec? Le billet avait du coup généré une belle brochette de commentaires. On en parle avec Yvan Dutil.
Abonnez-vous à notre infolettre!
Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!
Mais que signifierait « bien enseigner les sciences »? Serge Tremblay, directeur général du Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en aérospatiale du Québec, appartient à cette mouvance qui trouve qu'universités et entreprises devraient être mieux arrimées, du moins pour la formation des ingénieurs. Ariel Fenster, professeur de chimie à l’Université McGill, jette un regard au-delà de l’université avec ses nombreux efforts de vulgarisation, notamment à travers l’Office for Science and Society. Ecoutez cette discussion dans la deuxième partie de l'émission (13e minute).
Et dans les actualités, on mentionne les élections en Grande-Bretagne, où ça continue de parler (un peu) de science, de Simon Singh, jugé « non-coupable » dans cette poursuite pour libel déclenchée par les chiropraticiens, et d’une lettre de 600 scientifiques français qui, outrés par la désinformation des climato-sceptiques, demandent un débat sur les changements climatiques. S’agit-il de trois exemples qu’on pourrait enseigner aux futurs scientifiques?
+++
Je vote pour la science est une émission hebdomadaire diffusée à Radio Centre-Ville et sur ce site. Croyez-vous que la science devrait se faire entendre au niveau politique? Signez la pétition!