Jouer, en effet, ça rapporte gros... au gouvernement. Loto-Québec a versé un dividende de 1,4 milliard$ en 2009. Qu’est-ce qui a changé avec l’entrée de l’État dans le décor? C’est la première question posée à Amnon Jacob Suissa, de l’École de travail social de l’UQAM et auteur du livre Le jeu compulsif : vérités et mensonges (2005).

Mais pour qu’il y ait jeu, il doit y avoir joueur. Comment peut-on les étudier? Comment expliquer ce lien de confiance qu’ils établissent avec le jeu? Jocelyn Gadbois a choisi la voie de l’anthropologue-ethnologue : il prépare sa thèse de doctorat sur la loterie 6/49. Gadbois et Suissa participent cette semaine au Bar des sciences de l’UQAM : Le jeu. Qui gagne quoi?

Reste le problème des joueurs pathologiques. Magali Dufour, de la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, en fait sa spécialité. Est-ce que la présence de l’État permet de mieux les encadrer, ou si elle leur ouvre davantage d’opportunités? Le Québec est-il un modèle à suivre et qu’est-ce qui pourrait être fait pour mieux sensibiliser les gens?

Dans les actualités : l’Égypte. A-t-on vu des scientifiques parmi les manifestants? Incidemment, se fait-il de la science en Egypte? Que deviennent tous ces étudiants qui sortent des universités chaque année ? Et un mot du facteur scientifique qui a pu être un élément-déclencheur des émeutes : le pain.

En musique : une chanson parmi beaucoup, beaucoup d'autres sur le jeu: Vidéo loterie, de MartelSolo.

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions de cette saison. Pour les archives des deux saisons précédentes, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous télécharger sur iTunes.

Quelles questions scientifiques poseriez-vous aux partis politiques s'il y avait des élections au Canada ce printemps? Rendez-vous ici!