Depuis 1973, l’Association américaine pour l’avancement des sciences, l’AAAS, entretient le Fellowship Science and Policy program , qu’on pourrait traduire par le Programme de bourses en science et politique. Son but : amener des scientifiques à travailler, pendant un an, dans l’équipe d’un politicien, à Washington. La cohorte, cette année, dépasse pour la première fois les 200 boursiers, dont l’âge va de la fin de la vingtaine jusqu’à 70 ans.
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Pascal a profité de son passage au congrès de l’AAAS, la semaine dernière, pour rencontrer la directrice du programme, Cynthia Robinson, qui nous explique en quoi cela consiste et à quel type de travail s’attendent les boursiers.
Avec son budget annuel de 10 millions$ et ses 14 employés permanents, ce programme a de quoi faire rêver. Mais a-t-on besoin de plus de scientifiques en politique? Pierre Doray, du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie de l'UQAM, nuance : pas plus, mais mieux.
Dans les actualités : en Libye, le fils du colonel Kadhafi se révèle avoir décroché un doctorat de la prestigieuse London School of Economics... sur la démocratie.
Et plus près de nous, l’initiative Je vote pour la science , qui vise à poser des questions sur des sujets scientifiques aux partis politiques fédéraux —s’il y a des élections ce printemps— a récolté près de 300 questions! Merci à tous ceux qui ont contribué.
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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions de cette saison. Pour les archives des deux saisons précédentes, rendez-vous ici. Vous pouvez nous trouver sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.
