Alors que plusieurs scientifiques en sont encore à s’interroger sur l’utilité des blogues, d’autres ont déjà adopté Twitter: quatre d’entre eux ont même mesuré un impact positif qu’aurait Twitter sur le cycle de vie d’une recherche scientifique.

Entre autres choses: les recherches qui ont été le plus souvent signalées sur Twitter pendant les trois jours suivant leur publication ont 11 fois plus de chances d’être citées par d’autres chercheurs dans les deux années suivantes. On pourrait rétorquer qu’il y a dans le lot des recherches qui auraient été, avec ou sans Twitter, plus enclines à attirer l’attention du public. Mais les quatre chercheurs —tous biologistes marins, deux Américains et deux Canadiens— soulignent que la capacité à lancer des discussions —pierre d’assise des avancées en science— est sans commune mesure avec les médias sociaux.

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Au passage, Twitter pose des problèmes inédits, dont celui-ci: la valeur d’une recherche scientifique a été mesurée, tout au long du 20e siècle, par le nombre de fois où elle était citée dans d’autres recherches scientifiques. Faudra-t-il bientôt compter le nombre de fois où elle a été retwittée? ( Ideas in Ecology and Evolution , juillet 2013).

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