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Pour un politicien engagé dans une campagne électorale, avoir plus d’abonnés Twitter que ses adversaires, c’est valorisant. Mais ça ne veut absolument rien dire.

Selon une étude de la dernière campagne électorale américaine publiée en décembre à l’école de journalisme de l’Université de Caroline du Nord par un nommé Daniel Kreiss, il n’y a vraisemblablement rien qui se soit passé sur Twitter qui ait influencé un électeur dans un sens ou dans l’autre —et il n’est même pas sûr qu’on ait réussi à convaincre des indécis. Là où Twitter a par contre été utile, affirme dans cette étude Teddy Goff, qui a dirigé la campagne numérique d’Obama en 2012, c’est pour «rejoindre l’élite des partisans et du coup, ce qui est très important, atteindre aussi des journalistes».

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