C’est le rêve d’une science plus collaborative : un article publié par un chercheur qui, un an ou deux plus tard, serait enrichi par les données d’autres chercheurs.

C’est la formule qu’expérimente la revue britannique Faculty of 1000 (F1000). Cette revue en ligne faisait déjà partie de ce groupe de publications expérimentant depuis une dizaine d’années des formes nouvelles de révisions par les pairs. F1000 défend plus précisément l’idée d’une révision permanente par les pairs : grâce aux commentaires, les auteurs peuvent remettre à jour leurs articles déjà publiés sur le site. D’où cette idée de franchir un pas de plus avec le concept de « données enrichies » ou de « graphiques vivants ».

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Dans un reportage récent, Nature donne la parole à un neurobiologiste allemand qui a accepté de jouer le jeu : le travail de son équipe sur la locomotion des mouches à fruits, publié en juillet 2014, a amalgamé depuis les données d’observations de trois autres équipes, et un des graphiques contenus dans l’article en a été automatiquement altéré.

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