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En avril dernier, la blogueuse, auteure et vedette montante des médias australiens, Belle Gibson, a admis qu’elle avait inventé son cancer de toutes pièces. Étonnamment, il s’avère que les cas de malades imaginaires sur Internet sont plus nombreux qu’on ne le pense.

Les médecins appellent cela depuis les années 1950 le syndrome de Münchhausen : c’est-à-dire le besoin de simuler une maladie pour attirer la compassion.

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Une étude parue en 2011 dans Clinical Neuroscience suggérait que 9 % des patients recevant un traitement chirurgical ou médical complexe souffriraient de ce syndrome à un degré ou à un autre. Et le Dr Mark Feldman, de l’Université de l’Alabama, a inventé le concept de « Münchhausen par Internet », signe que le réseau permet d’amener la tromperie à un niveau inédit : les preuves sont plus faciles à falsifier et les termes médicaux sont à la portée de tous.

Feldman est l’un de ceux qui avaient commenté le cas de Belle Gibson en avril : interrogé par The Guardian , il la voyait comme « particulièrement prédatrice dans ses comportements », avec cette capacité à élargir la tromperie au fil du temps. « Elle est plus sociopathe que la plupart des patients. »

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