Le coeur artificiel qui marche
(ASP) - Du nouveau sur l'homme au cur
artificiel de juillet dernier: deux mois après
son opération, il
a pu commencer à marcher dans le parc autour
de l'hôpital. Et il n'est maintenant plus
seul, puisqu'un deuxième homme s'est fait transplanter
le même "modèle" de cur le 13 septembre,
et a pu commencer à respirer sans appareil dès
le lendemain.
Certes, les curs artificiels ne
sont pas chose nouvelle. Mais au contraire des grandes
machines du passé, ceux-ci sont les premiers
à pouvoir être appelés "autonomes",
puisqu'ils ne sont reliés à aucun fil
extérieur. Le patient a une batterie d'une autonomie
de 30 minutes implantée dans l'abdomen, rechargée
au moyen d'une source extérieure. En d'autres
termes, le patient a lui-même une autonomie de
30 minutes, après quoi il doit se "recharger".
Autant Robert Tools, 59 ans -le patient
de juillet- que Tom Christerson, 70 ans -celui du 13
septembre- étaient condamnés par leurs
médecins. Leur espérance de vie, avant
l'opération, ne dépassait pas 30 jours.
Les deux opérations ont eu lieu à l'Hôpital
juif de Louisville, Kentucky.
Ceci dit, même leurs 30 minutes
d'autonomie devront être soigneusement contrôlées.
Les autorités de l'hôpital ont dressé
une carte précise des réseaux électriques
de la ville, afin de s'assurer qu'aucune interférence
n'affecte le cur d'un de leurs patients lorsqu'il
prend sa marche "de santé".