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Le 6 juin 2001



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C'est la danse des abeilles...

(ASP) - On sait que les abeilles communiquent entre elles par une série de "danses". Mais que se disent-elles ? Pour le savoir, des chercheurs ont décidé de les obliger à suivre un faux parcours, de leur ruche jusqu’à un bouquet de fleurs à butiner.

Car lorsqu’une abeille communique, cela au moins, on le sait, c’est pour dire à ses collègues quelque chose de très important: j’ai trouvé une fleur, elle se trouve dans cette direction, et à telle distance. Comment déterminent-elles la distance parcourue? En fonction du paysage, présumait-on. Et on présumait bien, a démontré ce test du faux parcours.

Harald Esch et ses collègues de l’Université Notre Dame (Indiana) ont fait croire aux abeilles qu’elles avaient parcouru une plus grande distance que ce n’était réellement le cas: cela, en les faisant passer au-travers d’un tube de huit mètres de long, au bout duquel se trouvait le bouquet de fleurs. Et les chercheurs, qui se sont mérités la Une de la dernière édition de la revue Nature, ont pu s’apercevoir qu’elles avaient été bel et bien bernées, puisque les indications qu’elles donnaient à leurs collègues de la ruche conduisaient ces abeilles bien plus loin du but.

Autrement dit, ce test démontre que les abeilles s’orientent en fonction d’indices visuels: plus précisément, les influx optiques, plus forts si un objet est plus près de votre oeil, plus faibles s’il est plus éloigné. Or, en traversant un long tunnel étroit, les abeilles sont "bombardées" pendant huit mètres d’un influx optique très fort (les parois du tunnel lui-même), ce qui, pour leurs yeux inexpérimentés, équivaut à passer devant bien des arbres et bien des objets massifs, avant d’atteindre le but. En d’autres termes, leurs yeux ont conclu de cet influx optique inhabituel que le but était éloigné de bien plus que huit mètres: 72 mètres, pour être exact, telle est l’information qu’elles ont transmise à leurs collègues.

"Les abeilles n’ont aucun sens de la profondeur", explique pour le service d’information de Nature Rüdiger Wehner, de l’Université de Zurich, en Suisse. Leurs yeux ne peuvent que mesurer les influx."

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