(ASP) - Si Darwin vivait aujourd’hui, il trouverait de nouveaux éléments pour appuyer sa théorie, à l’époque controversée, sur l’évolution des espèces. Des biologistes britanniques viennent de confirmer, dans la revue Nature, que les récents changements climatiques ont accéléré les changements chez au moins quatre espèces d’insectes. D’une part, deux types de papillons ont élargi, en 20 ans, leur territoire, plus précisément la variété de leurs habitats dans les îles britanniques. D’autre part, deux espèces de criquets révèlent une plus grande proportion qu’il y a 20 ans d’individus dotés de plus grandes ailes.

Des changements aussi rapides ne peuvent qu'être le fruit de modifications dans l’environnement de ces bestioles: le fait, par exemple, que les plus grandes ailes se fassent plus nombreuses, traduit sans doute le fait que certains criquets, qui n’auraient jadis pas eu usage de ces ailes, sont en train de s’en servir pour déménager vers des cieux plus cléments. Par conséquent, comme ces criquets-là survivent —loi de la sélection naturelle, vous connaissez ?- ils transmettent cette particularité à leurs enfants. C’est Darwin qui serait content...