L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 12 novembre 2001



Retour au sommaire des capsules


Moins de morceaux de ciel à faire tomber sur la tête

(ASP) - Dormez en paix, braves gens : le risque de vous faire frapper par un astéroïde est moins élevé que prévu.

Déjà qu’il n’était pas très élevé, direz-vous, ce n’est pas une grosse nouvelle. Les médias en ont pourtant fait tout un plat la semaine dernière, lorsqu’un groupe d’astronomes a annoncé, tout fier de son coup, que la probabilité d’une collision entre la Terre et un "gros astéroïde", de une sur 1500 au cours des 100 prochaines années, était passée à 1 sur 5000.

Par "gros astéroïde", on entend une pierre d’au moins un kilomètre de diamètre, une taille au-delà de laquelle l’impact est si puissant qu’il peut renvoyer une civilisation de quelques siècles en arrière... ou faire disparaître les dinosaures. Les recherches ont démontré que de tels astéroïdes ont frappé la Terre à plusieurs reprises au cours de son histoire. Mais on parle ici d’intervalles... astronomiques: environ une fois toutes les 100 millions d’années.

A partir de là, ces dernières années, les astronomes se sont mis à scruter le ciel avec une précision de plus en plus grande, tentant de recenser tous les cailloux errants dont la trajectoire pourrait les amener, un jour, à croiser celle de la Terre. Le chef de file de ces projets est le Sloan Digital Sky Survey, dirigé par une équipe de l’Université Princeton. Ses membres estiment dans l’édition de novembre de l’Astronomical Journal —c’est là l’élément nouveau annoncé la semaine dernière- que notre système solaire abrite 700 000 astéroïdes de plus d’un kilomètre de diamètre, dont la majorité nous sont encore inconnus.

Or, 700 000, c’est beaucoup, mais c’est tout de même un tiers de ces 2 millions qui avaient été estimés jusqu’ici. D’où la probabilité de collision qui passe -pour le prochain siècle du moins- à 1 sur 5000. Si on élargit la perspective au prochain millénaire tout entier par contre, le risque augmente. Et si on élargit la perspective aux 100 prochains millions d’années, là, le risque d’être frappé est, littéralement, de un sur un. Autrement dit, il y aura collision, tôt ou tard.

Mais comme ce "tôt ou tard" renvoie, lui aussi, à un temps "astronomique"...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

David et les pilules de Goliath


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site