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Le 13 août 2001



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La déforestation menace les Pygmées

(ASP) - LIBREVILLE - Au Gabon, la déforestation abusive de la forêt par les compagnies forestières, et les villageois qui pratiquent les cultures sur brûlis et le braconnage, mettent en péril les rares populations de Pygmées.

L'exploitation soutenue du bois, dans des zones forestières jusque-là inexplorées, crée en effet une situation alarmante: perturbation de l'habitat, conflits avec les autres populations, dispersion des Pygmées sédentaires, éloignement des sources d'approvisionnement en bois, en eau et en énergie, profanation des lieux sacrés…

"La forêt fait l'objet depuis quelques années d'une compétition entre ses multiples utilisateurs, résume Félix Mimboh, garde-forestier. D'une part, il y a les populations qui vivent de, et dans, la forêt; et d'autre part, il y a l'Etat, les opérateurs économiques, les braconniers, etc., dont la forêt constitue une importante source de revenus." "La diversité des intérêts et des enjeux génèrent un nombre impressionnant d'actes de déforestation préjudiciables pour la survie des Pygmées du Gabon", renchérit Biloghe Firmin, biologiste.

Niche écologique menacée

Les Pygmées vivent dans les forêts équatoriales du centre de l'Afrique, dans des huttes bâties avec des branches et des feuilles. Les précipitations abondantes au Gabon, ne leur permettent pas de pratiquer l'agriculture. Quelque 80% des 267 000 km2 du Gabon sont couverts par la forêt. La reprise des exportations de bois à destination de l'Asie, gros acheteur, a contraint les forestiers à effectuer des coupes importantes en dépit des quotas fixés par l'Etat. Depuis peu, certains Pygmées ne s'isolent plus dans la forêt et entretiennent des échanges avec les villages voisins, coincés qu'ils sont dans des zones que les forestiers veulent bien leur céder.

Une question reste posée: doivent-ils continuer à vivre en forêt ou peuvent-ils s'adapter dans un milieu autre? "Les ONG et les communautés rurales doivent imposer aux exploitants forestiers de ne plus être seulement des destructeurs de la forêt, mais aussi des acteurs de développement dans les domaines appropriés aux besoins réels des villageois et de populations Pygmées", considère François Boundou, président d'une association pour la protection de la forêt.

Les Pygmées qui se singularisent par leur petite taille, sont estimés à près de 10 000 au Gabon, 15 000 au Cameroun et 100 000 en République démocratique du Congo. Ils cohabitent avec les peuples Fang, Bulu, Batanga, Bassa, Batéké, etc., dans les régions traversées par l'épaisse forêt équatoriale. Ils vivent principalement de chasse et de cueillette.

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