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Le 15 octobre 2001



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Les génies que le Nobel n'a jamais récompensés

(ASP) - Le jury des Prix Nobel n’est pas infaillible. A travers son siècle d’histoire, des erreurs de jugement, ou des scientifiques trop peu portés sur l’auto-promotion, ont eu pour conséquence que des découvertes extraordinaires ou des théories révolutionnaires, n’ont jamais été récompensées par la prestigieuse Académie royale suédoise des sciences. Par exemple, la théorie de la Relativité d’Einstein.

Dans certains cas, ces découvertes tombaient dans des champs qui ne sont tout simplement pas couverts par les trois Nobels scientifiques: médecine, chimie et physique. Résultat : la mise à jour d’ossements d’hommes préhistoriques ayant permis une réécriture de nos origines, des virages en mathématiques, ou tout ce qui porte l’étiquette "écologie", ne sont pas pris en considération. Géologie et séismologie ont du mal à se qualifier. D’autres domaines, comme l’astrophysique, ont mis un temps énorme avant de l’être. Enfin, comme les règlements du Nobel excluent la remise d’un prix à titre posthume, le découvreur a intérêt à n’être pas trop vieux quand il fait sa découverte, puisque le venue du prestigieux prix peut prendre 10, voire 20 ans.

Résultat: pour chaque grand génie reconnu à juste titre par l’Académie suédoise, il y en a des dizaines qui sont laissés dans l’ombre. Comme Edwin Hubble, l’astronome à qui on doit, dans les années 20 et 30, la théorie sur un univers en expansion. Ed Knipling et Raymond Bushland, et leurs insectes stériles conçus pour combattre les maladies dans les terres agricoles —avant tous les Monsanto et compagnie. Robert MacArthur et Edward Wilson, dont le travail, dans les années 50 et 60 sur la "biogéographie des îles", un mélange de modèles mathématiques et d’écologie, a pavé la voie aux travaux sur la colonisation par les animaux et les végétaux de nouveaux territoires, et la protection des territoires menacés. Ou Alfred Wegener et sa théorie sur la dérive des continents.

Ou Louis et Mary Leakey qui, en 1959, ont mis à jour en Tanzanie les restes d’un hominidé de 1,75 million d’années, sans doute les premiers fossiles d’humains de l’époque à avoir été soigneusement et scrupuleusement documentés et analysés. Leur découverte a conduit à la venue, encore aujourd’hui, de chercheurs internationaux dans cette région d’Afrique de l’Est, que l’on sait désormais avoir été le berceau de l’humanité. Ca n’aurait pas mérité un Nobel, ça ?

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