L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 18 avril 2001



Retour au sommaire des capsules


Le secret de la bactérie mangeuse de chair

(ASP) - Les bactéries dont on a décodé le génome se succèdent désormais à un rythme tel qu'on en oublie de les compter. Mais en voici une qui sera familière à bien des gens: la bactérie mangeuse de chairs.

Des chercheurs du Centre de santé de l'Université de l'Oklahoma ont en effet annoncé la semaine dernière avoir achevé le décodage des gènes de Streptococcus pyogenes -c'est cette tristement célèbre bactérie. Il leur fallu cinq ans pour compléter ce travail.

La bestiole est en fait derrière plusieurs autres maladies, dont le syndrome du choc toxique, la fièvre rhumatisme ou des inflammations de la gorge. Elle est derrière un plus grand évantail de maux que tout autre bactérie. Et cela, avec seulement 1752 gènes -contre au moins 30 000 pour l'être humain. La séquence décodée révèle un arsenal d'armes génétiques grâce auxquelles ce micro-organisme peut faire autant de mal au corps humain: une bonne quarantaine de "gènes virulents", ce qui est beaucoup pour une bactérie. "Elle a une incroyable capacité à faire des produits qui causent des dommages", résume pour la BBC Joseph Ferretti, chercheur principal. La recherche est parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Plus intéressant encore pour les chercheurs est cette particularité: cette bactérie abrite les génomes de quatre virus, dont l'un pourrait être le coupable derrière ces infections qui peuvent se développer incroyablement vite, une fois que S. pyogenes est à l'œuvre.

Rappelons toutefois que cette bactérie ne surgit pas de nulle part pour soudain attaquer de pauvres humains sans défense: elle nous côtoie, se sert de nous pour se reproduire, mais n'atteint que rarement le stade hyper-virulent où elle a pris le nom de "mangeuse de chair". "Elle est avec nous depuis des millions d'années, explique Ferretti, et elle nous connaît très bien." Peut-être qu'à présent, c'est à notre tour de commencer à très bien la connaître…

.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

L'espace est dans un cul-de-sac


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site