L'événement de la semaine.


Pour tout trouver
sur Internet!


Tous les médias
en un clin d'oeil!


Nos nouvelles brèves
  
  


Notre chronique de
vulgarisation scientifique!



Plus de 1500 questions





Hommage à...
Le monde delon GOLDSTYN
La science ne vous interesse pas?
Dossiers
Promenades






Le 23 juillet 2001



Retour au sommaire des capsules


Chronique martienne

(ASP) - Les scientifiques amateurs d’exploration spatiale —et ils sont nombreux, même dans des champs qui n’ont rien à voir avec l’espace- ont été servis la semaine dernière : profitant de ce moment de l’année où Mars était à son point le plus rapproché de la Terre, la très sérieuse revue britannique Nature a publié une large section spéciale, composée de recherches tout aussi sérieuses, mais moins étoffées qu’à l’accoutumée.

Une section, il faut le souligner, financée par la Planetary Society, groupe à but non lucratif voué à l’exploration spatiale. Et bien que Nature ait gardé l’entier contrôle sur le contenu, ceci explique cela.

Le moment est bien choisi, justifient les éditeurs, pour faire un bilan de nos connaissances martiennes —géologiques, atmosphériques, voire hydrologiques (l’eau !)- parce qu’au cours de la prochaine décennie, une "flotille" de vaisseaux va partir à l’assaut de Mars: au moins deux à la fois, tous les deux ans, c’est-à-dire chaque fois que Mars sera en position favorable par rapport à la Terre. Un d’entre eux, l’américain Mars Odyssey 2001, est d’ailleurs parti plus tôt cette année. A un moment ou à un autre de cette décennie, jusqu’à quatre vaisseaux (dont des japonais et des européens : le premier du Vieux Continent, Mars Express, doit partir en 2003 pour une mission en orbite, et larguer un petit module, Beagle 2) pourraient se retrouver en train de travailler en même temps dans un coin ou l’autre de la planète rouge —ou autour d’elle.

Cela, bien sûr, si tout va bien. Ce que le passé nous a appris à ne pas croire...

Pourquoi tout cet argent dépensé ? Eh bien, pas seulement pour des raisons politiques —même s’il est effectivement plus facile de faire dépenser à des sénateurs de l’argent pour l’exploration de Mars que pour celle de Pluton. Il y a bel et bien des raisons scientifiques, ou plutôt une raison scientifique, qui transcende toutes les autres: l’aube de l’histoire martienne, il y quatre milliards et demi d’années, a manifestement été très semblable à l’aube de notre propre histoire. Que s’est-il passé pour que Mars devienne un vaste désert et la Terre, une boule grouillante de vie ? Le désastre qui s’est produit là-bas pourrait-il se produire ici ? Une exploration plus en profondeur du sol martien, voire le retour sur Terre d’échantillons, apporteront peut-être la réponse à ces questions.

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!

 

 

 

En manchette cette semaine:

A.I., la vraie histoire


Archives des capsules

Les capsules les plus populaires des 3 derniers mois


Voyez aussi nos nouvelles québécoises




 
Accueil | Hebdo-Science | Le Cyber-Express | Bibliothécaire Québécois | plan du site