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Le 8 juillet 2002



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Le pollen voyageur

(ASP) - L’une des principales craintes quant aux organismes génétiquement modifiés, spécialement ceux qu’on retrouve dans les champs, est qu’ils se mettent à répandre leur pollen aux quatre vents, et que ces espèces "modifiées", plus résistantes, prennent ainsi peu à peu la place des autres. Crainte en partie fondée, vient de confirmer une étude australienne.

Le petit pollen parcourt vraiment de longues distances, si les vents lui sont favorables: jusqu’à 3 kilomètres, ce qui est bien davantage que ce que l’on croyait. Seule consolation: sur l’ensemble des pollens, seule une infime quantité parvient à survivre à d’aussi "longs" voyages. En fait, au point de départ, à peine 0,2% des graines passe du champ "modifié" au champ "normal", et beaucoup, beaucoup, moins, se rendent jusqu’à trois kilomètres.

Difficile donc, de dire quel est le niveau de risque: si seuls quelques grains "modifiés" se retrouvent parmi des milliers, voire des millions, de grains "normaux", ils ont davantage de chance d’être noyés sous la masse —ou étouffés par les autres plantes, ou mangés par les oiseaux, etc.- que de prendre le contrôle du champ en question.

Cette recherche effectuées par cinq scientifiques appartenant à trois instituts de recherche agricoles ou biologiques d’Australie, serait la première à grande échelle sur la dispersion de telles semences dans des champs cultivés (63 en tout), selon la directrice de l’étude, Mary Rieger, du département d’écologie moléculaire et appliquée à l’Université d’Adélaïde.

L’étude, qui est parue dans la revue américaine Science (la lecture du résumé nécessite une inscription gratuite), risque de provoquer des remous aux quatre coins du monde: qu’on pense au fait qu’en Europe, où se trouvent pourtant les chefs de file mondiaux de la lutte anti-OGM, les normes de sécurité, pour empêcher la "contamination" de champs normaux par du pollen transgénique, n’exigent une zone-tampon que de quelques centaines de mètres. Même si seule une quantité infime de pollen peut se rendre jusqu’à trois kilomètres, cela envoie comme message aux partisans comme aux opposants des OGM, qu’un contrôle de ces graines, une fois plantées dans un champ, est beaucoup plus difficile qu’on ne le pensait.

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