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Le 9 septembre 2002



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Activité du week-end: mesurer la gravité

(Agence Science-Presse) - Près d’un siècle plus tard, Einstein ne vieillit pas, c’est le cas de le dire: des astronomes ont passé leur fin de semaine à tester sa fameuse théorie de la Relativité.

Comment fait-on cela? Eh bien, en profitant d’un événement astronomique rare qui se produisait en fin de semaine: un alignement de deux planètes, la Terre et Jupiter, avec un groupe d’étoiles lointaines en particulier. Ceci devrait permettre, littéralement, de "peser" la gravité.

Il faut se rappeler ici un des éléments de base des travaux d’Einstein. C’est que dans notre univers, un objet très massif "pèse" de tout son poids sur tout ce qui l’entoure, un peu comme une roche déposée sur une feuille de papier. Avec pour résultat qu’un rayon de lumière passant à proximité de cet objet sera légèrement dévié. A partir de là, on peut déduire qu’il est possible de mesurer le poids d’un objet en observant les déviations de la lumière.

Simple en théorie, mais terriblement compliqué en pratique, puisque la lumière ne se courbe pas aussi facilement qu’on le voudrait. Et même lorsqu’elle le fait, pour l'observer, encore faut-il que nous soyons directement en face de cette lumière, et qu’il y ait un objet massif entre nous deux.

C’est là qu’intervient Jupiter, la planète la plus massive de notre voisinage.

Ce qu’ont fait au cours de la fin de semaine nos astronomes, depuis un réseau d’observatoires situé aux Iles Vierges et Hawaii, associés à un radio-télescope en Allemagne, c’est de regarder droit dans les yeux un quasar. En mesurant la courbure de la lumière et la courbure des ondes radio émises par cet objet lumineux lorsque Jupiter passe entre lui et nous, on devrait pouvoir en déduire la vitesse des ondes gravitationnelles.

Ce n’est pas qu’on s’attende à une quelconque surprise: rien ne laisse prévoir que les ondes se comportent d’une façon différente que celle à laquelle astronomes et physiciens ont prévu, depuis Einstein. Mais encore faut-il le mesurer pour en être sûr. Et s’il s’avérait qu’il y a une surprise, Einstein s’en retournerait-il dans sa tombe?

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