Y a plus de saisons

(Agence Science-Presse) - Les oiseaux migrateurs arrivent plus tard et repartent plus tard. Les insectes éclosent plus tôt. Les arbres poussent plus vite… D'une année à l'autre, nous vous avons souvent relaté des phénomènes qui, d'un coin ou l’autre de la planète, témoignent du réchauffement du climat. Voici un bilan de l'année britannique: le printemps y est arrivé trois semaines plus tôt que prévu, l’automne sera probablement en retard, et pourrait s’étendre au-delà d’octobre.

Le Woodland Trust, un groupe environnemental, pointe du doigt les températures plus élevées que la normale dont la fière Albion a pu profiter entre janvier et avril 2002. Et si les humains ne s’en plaignent pas —parlez-en aux Québécois qui profitent d’un été exceptionnel qui n’en finit plus de finir- les animaux, les insectes et les arbres pourraient en être profondément perturbés. Un insecte qui naît trop tôt, par exemple, peut se retrouver devant des fleurs qui ne sont pas encore prêtes à être butinées. Ou à l’inverse, peut se retrouver dans un environnement où ses prédateurs ne sont pas encore nés, avec pour résultat que cet insecte se multipliera de façon incontrôlée.

L’étude s’appuie sur des observations réalisées par 17 000 volontaires et amants de la nature depuis 1998, en plus de relevés des 50 dernières années.