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Le 16 septembre 2002



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Plutôt mourir que de dire la vérité

(Agence Science-Presse) - En Chine, tout le monde sait qu’il ne fait pas bon dire des vérités qui dérangent les autorités. Mais quand cela en vient à concerner l’épidémie de sida, on s’interroge sur la santé mentale de ceux qui gouvernent.

Les chiffres sont de plus en plus alarmants: il y aurait peut-être là-bas, désormais, un million de personnes infectées par le VIH, le virus responsable du sida. Un rapport des Nations Unies publié en juin parle plutôt d’un million et demi, et prévient que ce nombre pourrait atteindre 10 millions à la fin de la décennie. Le gouvernement chinois commence même à en parler (voir ce texte), et à mettre sur pied des campagnes de prévention et d’information, mais le tout se fait à pas de loup.

Et voilà qu’un des plus visibles militants de la lutte anti-sida dans ce pays est mystérieusement porté disparu, depuis son arrestation à la fin du mois d’août.

Wan Yanhai aurait été vu en la présence d’agents des forces de sécurité deux semaines après sa disparition à Beijing, affirment sa femme et ses collègues. Les autorités chinoises se sont jusqu’ici refusées à tout commentaire. Mais si elles sont derrière cette disparition, et si elles espéraient ainsi faire taire les propos alarmistes sur l’épidémie de sida en Chine, elles se sont mises le doigt dans l’oeil. La disparition de Wan Yanhai a plutôt attiré les projecteurs de tous les groupes anti-sida de la planète.

Ce qui n’arrange pas les choses pour l’image du gouvernement, c’est que le taux de prévalence dans des provinces du centre telles que l’Anhui et l’Henan, suggèrent que le virus se serait répandu à travers des réserves de sang contaminé échappant au contrôle des autorités. En août 2001, le ministre de la Santé avait admis que, au Henan, des milliers de gens avaient été infectés à travers des transfusions de sang. Wan Yanhai avait été fort critique sur la façon dont le gouvernement gère —ou ne gère pas- les réserves de sang, allant jusqu’à accuser des fonctionnaires locaux de tirer des bénéfices financiers de ces réserves illégales de sang. Dès juin dernier, le local de son groupe anti-sida, sur le campus d’un collège de Beijing, avait été fermé par les autorités en vertu d’une loi sur les organisations non-gouvernementales.

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