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Le 24 janvier 2002



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Mon fils à moi

(ASP) - On redoute l’arrivée d’examens génétiques grâce auxquels un employeur choisirait les "meilleurs" candidats. Ce sont finalement les tests de paternité qui risquent d'envahir rapidement le marché suisse. Et qui provoquent moult remous dans le pays.

Autorisant tout un chacun à authentifier de façon sûre, simple et anonyme, l’identité de son enfant, ces tests sont d’ores et déjà pratiqués de façon légale en Suisse, selon des conditions très restrictives. On peut même obtenir des analyses génétiques via internet en contactant des sites étrangers, mais ces requêtes-là restent hors-la-loi.

Le problème, c'est que la société suisse Eatech, qui a mis au point un test à faire soi-même, a déposé une demande auprès des autorités afin de vendre son produit dans les pharmacies. Ainsi, le test serait en quelque sorte "validé" par le gouvernement (bien que dépourvu de valeur juridique) alors que sa pratique ne serait pas du tout encadrée.

Coût du test : 1400 francs suisses (environ 1400 dollars canadiens). Aucun garde-fou ne viendra garantir l’identité des personnes testées. Et surtout, les analyses pourront être réalisées à l’insu de la mère de l’enfant, même si Vincent Pellissier, directeur de la société Eatech, s'en défend dans le journal Le Temps. Il assure qu’il refusera de pratiquer un tel test si le client ne délivre pas trois échantillons de salive dont un féminin, pourvu d’un profil génétique "ressemblant" à celui de l’enfant.

Si ce ne sont des barrières morales, ce sont peut-être des obstacles juridiques qui viendront empêcher la commercialisation de ce kit : la Constitution suisse interdit en effet l’analyse du patrimoine génétique d’une personne sans son consentement. Or un peu de salive sur un bâton d’ouate n’implique pas que le prélèvement ait été effectué avec l’accord de la personne concernée, qui plus est si cette personne est un enfant.

Mais quelle que soit la décision des instances suisses, la société Eatech en sortira gagnante : elle aura réussi à faire parler d’elle dans tous les journaux du pays...

Isabelle Cuchet

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