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Le14 juillet 2003


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Je t'échange tes phéromones contre de la couleur

(Agence Science-Presse) - Si la plupart des insectes, oiseaux et mammifères, sécrètent des phéromones, ces molécules odorantes qui servent, entre autres choses, à trouver un partenaire, les humains n'en n'ont pas… Ou du moins, s'ils en ont, ne semblent pas les utiliser très fort.

Même les souris, dont le séquençage des gènes à été complété récemment, comptent plus de 140 gènes associés à la détection des phéromones. Pourquoi pas nous?

Le biologiste évolutionniste, Jianzhi Zhang, de l'Université du Michigan, propose à ce sujet une nouvelle théorie. Selon lui, c'est l'acquisition de la vision en couleur qui pourrait avoir rendu inutiles les phéromones chez l'espèce humaine.

En étudiant les gènes d'humains et de primates, il a découvert qu'une mutation génétique survenue il y a entre 23 et 35 millions d'années chez les primates avait permis l'arrivée de la vision couleur chez les primates d'Afrique et d'Asie (gorilles, chimpanzés, orang-outan, gibbons, babouins et ancêtres des humains) alors que les primates des Amériques, eux, restaient daltoniens. Cette évolution aurait représenté une amélioration notable par rapport aux phéromones : puisque ces derniers se promènent dans l'air de façon aléatoire et que les sujets qui peuvent les détecter ne sont jamais certains de l'endroit d'où ils proviennent, l'utilisation des couleurs criardes, elle, est un signal précis qui permet d'attirer les partenaires éventuels à de grandes distances.

L'équipe du professeur Zhang a aussi découvert que les gènes associés aux phéromones chez les primates d'Afrique et d'Asie, ainsi que chez les ancêtres des humains, auraient connu une "détérioration évolutive": une mutation les aurait rendu inutilisables voilà environ 23 millions d'années...

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