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Le 27 février 2003


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Excès de neige

(Agence Science-Presse) - Au moment même où le Québec se relève de la plus grosse tempête de neige de l'hiver, plus au Sud, des scientifiques préviennent du risque écologique qui sera posé par la neige déversée dans la rivières.

C'est qu'elles sont nombreuses, les villes d'Amérique du Nord qui utilisent leurs cours d'eau comme déversoir des excès de neige (la pratique est illégale à Montréal, comme elle l'est au Maryland et au Massachusetts). Or, on aurait tort de croire que cela n'entraîne qu'un peu d'eau de plus dans les rivières: en Pennsylvanie par exemple, cette neige débordante de sel peut avoir un impact mesurable sur une espèce d'insectes de rivières. Et par extension, sur la chaîne alimentaire dont cet insecte est une partie importante, s'inquiète le directeur des études environnementales au collège local Washington & Jefferson.

"Ils sont très sensibles à la qualité de l'eau", a expliqué Robert East Jr, en entrevue à l'Associated Press.

Relancée à ce sujet, la porte-parole de la ville de Philadelphie a déclaré que le déversement de neige dans la rivière était une solution "de dernier recours", employée cette année parce que l'espace prévu pour accumuler les neiges usées était rempli. Le New Jersey, où la pratique est illégale, a levé l'interdit la semaine dernière, devant les accumulations inattendues de neige. A New York, on ne s'y est pas remis depuis 1996, année où des déversements dans les rivières Hudson et East, de même que dans le port, avaient soulevé un débat sur la pollution par le sel et les débris présents dans la neige.

Et si même les écologistes s'en mêlent, les rivières ont peu de chance cet hiver: interrogé par l'AP, Dennis Buterbaugh, porte-parole du Département de protection de l'environnement de Pennsylvanie, déclare que les rivières étant plus hautes cet hiver, elles devraient être capables de mieux "digérer" ces niveaux de sels additionnels.

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