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Le 26 mai 2003


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Les animaux malades du SRAS

(Agence Science-Presse) - Des chercheurs croient avoir trouvé le SRAS chez trois espèces d'animaux vendus dans les marchés chinois: trois animaux qui pourraient donc être une source de ce mystérieux virus de la pneumonie atypique.

Le virus découvert "est presque identique à la version humaine du SRAS", a répété toute la fin de semaine Klaus Stöhr, directeur des recherches sur le SRAS à l'Organisation mondiale de la santé.

Six civettes (un mammifère) et un raton-laveur d'Asie (connu sous son nom anglais de raccoon dog) se sont révélés infectés par le virus, tandis que des anticorps du virus étaient identifiés chez un membre d'une espèce locale de blaireau. La découverte est encore toute chaude, et à l'heure qu'il est, une recherche plus poussée est en cours, puisque les microbiologistes de l'Université de Hong Kong ne sont arrivés à ce résultat préliminaire qu'après avoir analysé 25 animaux de huit espèces achetés dans un marché de la province du Guangdong, à proximité d'un des nouveaux laboratoires de l'OMS.

La plupart des scientifiques s'entendent depuis le début pour dire que le virus est probablement un virus animal qui a subi une mutation lui permettant de contaminer l'homme. Restait à savoir quel animal. Le fait d'en avoir aujourd'hui la quasi-certitude permettra de mieux cibler les traitements et surtout, de prendre de meilleures mesures pour prévenir d'autres contaminations par ces mêmes animaux.

Encore qu'il soit possible que ces animaux ne soient pas eux-mêmes les seuls responsables de la transmission, mais uniquement les derniers maillons d'une longue chaîne...

Ces trois animaux, comme d'autres, sont généralement vendus vivants en Chine, où ils sont appréciés des gourmets. Les premiers cas de pneumonie atypique remontent à novembre 2002, dans la province du Guangdong, au sud de la Chine.

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