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Le 27 janvier 2003


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Quand il y en a pour un...

(Agence Science-Presse) - Déjà accablés par les difficultés de la séparation, les ex-époux vont maintenant devoir culpabiliser à l'idée qu'ils menacent la biodiversité. Une récente étude publiée dans la revue britannique Nature, suggère en effet que la multiplication du nombre de foyers que l'on observe dans les pays occidentaux, représente un réel danger.

Cette tendance serait en effet plus dommageable pour l’écosystème que la simple croissance démographique, selon Jianguo Liu, responsable de la recherche à l’Université d’État du Michigan. Car même dans des pays où la population vieillit, comme le Portugal ou l’Italie, le nombre d’habitations abritant une, deux ou trois personnes, augmente. De plus en plus de couples se séparent, les enfants quittent le giron familial plus tôt, et les générations cohabitent de moins en moins ensemble. Il faut alors loger tout ce petit monde, ce qui implique davantage de maisons, davantage d'espace occupé, et davantage de consommation d’énergie.

C'est que les dépenses énergétiques attribuées à une résidence ne sont pas proportionnelles au nombre de ses habitants. Une famille de six personnes vivant sous le même toit utilise un réfrigérateur, tout comme un couple de jeunes mariés. Mais si l’heureux couple se sépare, il en résulte probablement l’apparition d’un nouveau réfrigérateur, sans parler d'une nouvelle voiture...

Le groupe du Dr. Liu s’est intéressé à 76 pays où la biodiversité est menacée, et les a comparés à 65 autres. Résultat: depuis 1985, des millions de foyers supplémentaires abritant moins d’occupants sont apparus, particulièrement dans les pays qui voient leur écosystème mis à mal.

Interrogée par la revue Nature, Jessica Hellmann, biologiste au Centre de recherche pour la biodiversité à l’Université de Colombie-Britannique, souligne qu’il serait beaucoup plus judicieux de s’intéresser à l'impact du nombre de résidences sur l’environnement. Il serait alors plus facile de mettre en place des mécanismes de contrôle. Adopter, par exemple, un règlement obligeant les fabricants de sécheuses à rendre leurs produits moins énergivores serait plus efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique, que de tenter de sensibiliser les utilisateurs aux implications environnementales de leur appareil...

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