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Le 13 septembre 2004


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Genesis: une batterie défectueuse

(Agence Science-Presse) - Une sonde spatiale de 260 millions$ pourrait-elle échouer à cause d'une simple batterie défectueuse? C'est l'explication la plus probable pour l'écrasement de Genesis, reconnaisent, penauds, les ingénieurs de la NASA.

Lesquels demeurent optimistes: après avoir dégagé Genesis de son enrobabe de boue, suite à son écrasement de mercredi dernier dans le désert d'Utah, ils ont récupéré, à peu près intact, un contenant à l'intérieur duquel se trouvent sans doute quelques micro-grammes de particules solaires. Le contenant, et ce qui reste de Genesis, sont à présent dans une pièce stérile de la base militaire la plus proche, Dugway, attendant d'être transférés au Centre spatial Johnson, à Houston.

La batterie en question devait servir à faire exploser des boulons qui auraient libéré le parachute lors de la descente. La batterie aurait été surchauffée au début de la mission, et serait d'emblée devenue défectueuse, selon la théorie avancée par les ingénieurs 24 heures après l'écrasement. Un cascadeur aurait dû récupérer la sonde en "l'accrochant" du haut d'un hélicoptère (lire Un cascadeur pour une capsule spatiale).

Le Soleil éjecte en permanence de la matière, sous la forme de particules chargées électriquement, et la composition de ce "vent solaire" peut nous en apprendre beaucoup sur la composition interne du Soleil, celle d'aujourd'hui et celle d'il y a 5 milliards d'années, alors que notre étoile se condensait à partir d'un nuage de gaz et de poussières.

Genesis, lancé en 2001, s'est éloigné jusqu'à un million et demi de kilomètres de nous où, pendant 800 jours, il a déployé ses "tuiles", espérant y emmagasiner un maximum de ce vent solaire –un "maximum", à ce niveau microscopique, veut dire... moins d'un gramme! Ce seront les tuiles les moins endommagées par l'écrasement, donc les moins contaminées par la poussière terrestre, qui fourniront de l'information utile aux scientifiques.

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