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Le 29 octobre 2004


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La science à la Maison-Blanche

(Agence Science-Presse) - "A sa naissance il y a deux siècles, cette république était gouvernée par des hommes qui avaient une compréhension de la science plus profonde que la plupart de leurs successeurs. Les Pères Fondateurs étaient des enfants des Lumières, de l'Age de la Raison. Aujourd'hui, nous sommes gouvernés par des gens qui ne croient pas à l'évolution. Ils ont peu de scrupules à tordre la connaissance scientifique quand elle ne se conforme pas à leurs objectifs politiques. Ils parlent comme s'ils étaient autorisés à émettre non seulement leurs propres opinions, mais aussi leurs propres faits."

Ces mots durs étaient ceux de Kutt Gottfried, président de l'Union of Concerned Scientists, en ouverture d'un des trois rapports qui, depuis 14 mois, ont dénoncé la politisation de la science aux Etats-Unis. Deux de ces rapports ont été publiés par l'UCS (le premier et le deuxième), le troisième est venu d'un comité du Congrès dirigé par le Représentant démocrate Henry Waxman (voir ce texte). "Cette administration, a lancé ce dernier en août 2003, a un bilan net d'ingérence dans le processus politique."

En ajoutant à cette courte liste une lettre très critique (voir ce texte) de l'administration Bush, signée par 48 Nobel, 127 membres de l'Académie nationale des sciences et aujourd'hui plus de 5000 scientifiques, on constate que jamais la science n'aura été un secteur aussi politiquement controversé –encore que les discussions à son sujet ont rarement percé jusqu'aux grands médias.

La revue britannique Nature, un des navires-amiraux de la recherche scientifique mondiale, a publié en septembre un débat entre les candidats Bush et Kerry –une première dans l'histoire de ce magazine. Le magazine britannique de vulgarisation The New Scientist a publié en octobre un dossier spécial "Are you listening, America?" qui, entre le réchauffement global, l'ingérence politique, les cellules-souches, les espèces menacées et le pétrole, fait le tour des enjeux dont l'avenir mondial sera déterminé en bonne partie par une élection... nationale.

Car les États-Unis ne sont évidemment pas qu'une puissance économique et militaire. Ce pays est aussi une puissance scientifique: parmi les membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), le pays de George Washington dépense à lui seul 44% des fonds publics alloués à la recherche, et accueille 37% des scientifiques. Cela donne un poids énorme à un petit groupe de gens à qui il prendrait la fantaisie d'orienter la recherche scientifique en fonction de leurs idéologies politiques... ou religieuses.

 

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