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Les Martiens ont besoin d'un petit territoire

(ASP) - Un chercheur qui était devenu l'an dernier le premier à faire croître des microbes dans un environnement que l'on croit être similaire à la planète Mars, affirme maintenant que le territoire de ces bestioles n'est pas déterminant pour leur survie. Dans une conférence prononcée le 22 mai devant le 100e congrès de la Société américaine de microbiologie, le biologiste Tim Kral, associé à son étudiant au doctorat, Curtis Bekkum, de l'Université de l'Arkansas, ont raffiné l'étude par laquelle, l'an dernier, avaient été reproduit -aussi fidèlement qu'il est possible de l'être- le sol martien.

C'est un fait acquis que Mars est, au point de départ, une cause perdue pour la plupart des formes de vie. Les échantillons de sol recueillis par les sondes Viking, dans les années 70, n'ont permis de découvrir aucun matériau organique; et la température, largement sous le point de congélation, réduit encore les espoirs. Pour une telle expérience, les deux biologistes avaient donc besoin de micro-organismes capables de survivre dans les conditions les plus extrêmes : ils se sont tournés vers les méthanogènes, des créatures qui survivent sans oxygène, qu'on ne peut trouver qu'au plus profond des océans, dans la croûte terrestre... ou dans l'estomac d'une vache.

Confrontées à un environnement "martien" -de la cendre de volcans, du dioxyde de carbone, de l'hydrogène et, eh bien oui, de l'eau, en supposant qu'il en reste un peu sur Mars- les microbes se sont mis à croître et à se multiplier. Mais voilà qu'on aperçoit qu'un de ces micro-organismes croît encore plus vite dans l'environnement qu'on a réduit de taille -un plus petit contenant- et où il y a par conséquent moins d'eau.

Ce que cela signifie n'est pas clair. Sauf pour une chose : pour cette partie de la biologie encore toute jeune -l'étude de formes de vie extra-terrestres- c'est une deuxième expérience qui démontre que des organismes peuvent survivre dans un environnement reproduisant l'environnement martien. En attendant d'avoir le "vrai" environnement martien sous la main, c'est le mieux qu'on puisse faire.

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