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| du 15 au 18 octobre 2000 |  |
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17e Symposium international (ASP) - Aujourd'hui, la Terre compte près d'un milliard de véhicules mus par un moteur à combustion. Dans 50 ans, il pourrait y avoir deux milliards et demi de véhicules pour dix milliards d'habitants. La planète bleue ne tiendra pas le coup, si l'hégémonie du pétrole continue. Le véhicule électrique va chambarder la donne du transport routier, dès la prochaine décennie. Il n'y aura plus une seule motorisation, comme c'est le cas maintenant, mais plusieurs. En ce moment en effet, on n'a que le moteur à combustion interne, à essence ou diesel; demain, les véhicules routiers seront mus par la version "pure" à batterie, l'hybride électrique et l'électrique à pile à combustible. Ce qui n'est pas aussi simple que ça en a l'air. La filière hybride, par exemple, se présentera sous différentes configurations en fonction de l'usage du véhicule. De nouveaux moteurs diesel et des turbines à gaz vont actionner des génératrices de plus en plus performantes. Les configurations différeront pour l'autobus, le camion et l'automobile. Pour cette dernière, l'option préférée est l'hybride duo qui permet le mode tout électrique en milieu urbain. Enfin, le vélo et le scooter électriques pourraient devenir les premiers moyens de transport individuel motorisé. La technologie de l'électronique en 42 volts va devenir le standard, au lieu du 12 volts actuel. Bon nombre des innovations électroniques et informatiques que l'on retrouve dans les nouveaux véhicules routiers sont plus performants sous cette tension. Elles sont déjà présentes dans certaines voitures de luxe. Et les transformations ne s'arrêteront pas à la propulsion: sans aller jusqu'à dire que l'acier va disparaître de nos autos, les plastiques, l'aluminium, le magnésium et les matériaux composites vont alléger le poids du véhicule pour ainsi réduire la consommation d'énergie. Les batteries performantes alimenteront les véhicules électriques de nouvelles générations.
Par ailleurs, les modes de transport vont elles aussi changer, s'il faut en croire les experts en véhicules électriques qui achevaient ainsi à Montréal quatre journées de leur symposium international annuel. L'automobile en libre-service devrait connaître une croissance, parce qu'elle complète bien le transport public de masse. Cela fonctionne bien à La Rochelle, France, et à Martigny, Suisse. Bref, tous les ingrédients sont là pour réduire les gaz à effet de serre qui mettent en péril la planète. Il ne manque que la volonté politique et économique. Et là, la technologie n'y peut rien. L'industrie automobile et les gouvernements doivent maintenant faire les choix. "Nous devons travailler ensemble pour accueillir les changements dans le transport qui vont vers une solution durable pour le bien de nos enfants", a conclu M. C.C. Chan, de l'Université de Hong Kong et président de l'Association mondiale du véhicule électrique. Pierre Thisdale (18 octobre) Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
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