gabon_mongabay_wc.jpg
Jusqu’à présent, seuls les changements climatiques étaient mis en cause dans le recul de la forêt tropicale humide en Afrique centrale. Mais selon des chercheurs de l’Ifremer (L'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer), ce sont les activités humaines qui sont responsables. Le prélèvement d'une carotte de sédiments marins près de l’estuaire du fleuve Congo révèle une intensification de l’altération chimique des sols il y a 3500 ans. A cette époque, des agriculteurs venus de régions plus au nord et maîtrisant la métallurgie auraient profité de passages ouverts dans la forêt par les variations de climat pour s’installer et développer leurs activités. Les cultures et l’industrie du fer (qui a besoin de charbon de bois) auraient accéléré l’érosion des sols.
Je donne