| Semaine du 15 janvier 2001 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Nkosi Johnson, 11 ans, qui avait ému le monde entier lors de la Conférence mondiale de Durban sur le sida, en juillet, se meurt. Mais si son agonie est suivie par toutes les télévisions d'Afrique du Sud, les autorités de ce pays, elles, sont toujours à la traîne en matière de prévention et de traitement. Des politiciens se sont succédé au chevet du petit malade, alité chez lui, en phase terminale, tandis que le gouvernement vient de repousser une décision qui aurait obligé les médecins à signaler aux autorités sanitaires chaque patient diagnostiqué séropositif. Raison invoquée, rapporte l'Agence France-Presse: les risques que cela ferait poser sur la sécurité de ces patients, à cause de l'opinion publique, qui n'est pas encore assez "tolérante". On se rappellera aussi l'intense controverse créée en 2000 par le président sud-africain lui-même Thabo Mbeki, qui avait remis en cause l'association entre virus VIH et sida. Né séropositif, Nkosi s'était vu accorder par les médecins, à l'âge de deux ans, neuf mois à vivre. Après la mort de sa mère du sida en 1997, il avait été adopté par une militante des droits des malades du sida, Gail Johnson. Ce sont ces deux facteurs qui lui ont valu de devenir une vedette, et de prononcer une conférence émouvante devant les délégués internationaux réunis à Durban, en Afrique du Sud, alors qu'il avait supplié son gouvernement de fournir gratuitement des traitements anti-VIH aux femmes enceintes. Retour au sommaire des capsules
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