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Le sexe, à quoi ça sert?
(ASP) - La question ne cesse de revenir sur le tapis : pourquoi,
se demandent les biologistes, le sexe l'a-t-il emporté
au fil de l'évolution? Pensons aux bactéries, qui
n'ont ni mâles ni femelles, mais qui se reproduisent en
se divisant en deux. N'est-ce pas beaucoup plus simple ainsi?
La question n'est pas anodine : le mode de reproduction des
bactéries est effectivement beaucoup plus simple, et beaucoup
plus fiable que le nôtre. Pourquoi, alors, est-ce notre
mode de reproduction (et celui de toutes les espèces autres
que les bactéries) qui domine la planète aujourd'hui?
Il y a quelques mois, un chercheur britannique apportait une
première piste de solution (voir
cet article) grâce à une simulation informatique.
Aujourd'hui, deux autres checheurs britanniques (la question
les passionne décidément) en apportent une autre...
qui
vient compliquer la question. Leur piste, c'est celle des
mutations. La croyance traditionnelle veut que la reproduction
"sexuée"(la nôtre) élimine au fil
du temps les mauvaises mutations, parce qu'elle mélange
les gènes du papa et de la maman, de sorte que le bébé
n'a qu'une chance sur deux d'hériter de cette mauvaise
mutation. Et encore, dans beaucoup de cas, le bébé
qui aura cette mutation mourra, et la mutation disparaîtra
donc avec lui. Résultat : plus le taux de mutations est
élevé dans une espèce, plus la reproduction
"sexuée" est avantageuse, parce qu'elle élimine
un plus grand nombre de, hum, "erreurs".
Or, Peter Kreightley, de l'Université d'Edinbourg et
Adam Eyre-Walker, de l'Université du Sussex, ont
créé une simulation informatique à partir
des données disponibles sur des espèces cousines
(incluant les humains et les grands singes). Ils en arrivent
à une conclusion déconcertante. Ces espèces
ont un taux de mutation beaucoup moins élevé que
ce qu'on croyait, ce qui suggère que la reproduction n'a
finalement pas tant de choses à corriger. Bref, que le
sexe, on n'est pas trop sûr de savoir à quoi ça
sert...
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