Demi-tour sur les empreintes digitales 
                        (ASP) - Volte-face: le juge qui, en janvier, 
                          avait créé tout un émoi en annonçant 
                          que les empreintes digitales ne constituaient peut-être 
                          pas une preuve scientifique valable (voir ce 
                          texte), est revenu sur sa décision. Le 13 
                          mars, dans un nouveau jugement, il a déclaré 
                          que son interprétation de janvier avait peut-être 
                          été "trop étroite". 
                        Le débat, qui nest pas nouveau 
                          dans les milieux judiciaires américains, tourne 
                          autour des normes établies par la Cour suprême 
                          en 1993 pour accepter ou rejeter une preuve scientifique 
                          devant un tribunal. Les empreintes digitales, avait 
                          conclu le juge Louis Pollak, de la Cour du district 
                          Est de Pennsylvanie, ne satisfont pas à trois 
                          des quatre critères édictés par 
                          la Cour suprême: la technique naurait pas 
                          été testée de façon scientifique, 
                          naurait pas été sujette à 
                          une évaluation par les pairs (peer review) 
                          et ne serait pas accompagnée dune marge 
                          derreur connue. 
                        Le renversement de sa propre décision 
                          est accueilli avec beaucoup de soulagement chez les 
                          juristes, mais ne ferme pas le dossier: de nombreux 
                          avocats se sont fait un plaisir, depuis des années, 
                          de profiter de ces normes de 1993 pour tenter de faire 
                          acquitter leur client...