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Le 3 mai 2004


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Les laboratoires du SRAS et leur sécurité

(Agence Science-Presse) - On le signalait la semaine dernière: avec ce "retour" du SRAS en Chine (une dizaine de cas, dont un décès, jusqu'à maintenant), c'est la troisième fois en moins de neuf mois, que ce virus s'échappe à cause de négligences dans un laboratoire.

C'est beaucoup, n'ont pas manqué de souligner, tour à tour, revues scientifiques, forums électroniques d'experts et autorités médicales. Même si les deux premières erreurs n'ont pas eu les conséquences mortelles de la troisième, elles n'en révèlent pas moins de sérieuses failles dans les soi-disant normes internationales de ce type de laboratoire.

Le premier incident s'était produit à Singapour en septembre. Le second incident s'est produit, à Taïwan en décembre. Dans les deux cas, seuls des travailleurs des laboratoires ont été affectés: à Singapour, il s'agissait d'un virologiste de 27 ans, un étudiant effectuant son postdoctorat sur le virus du Nil, qui a ainsi eu le douteux honneur d'être la première personne officiellement infectée par le SRAS depuis la fin déclarée de l'épidémie, en juillet 2003. Il a été hospitalisé le 29 août, mais ce n'est que le 3 septembre que les médecins ont diagnostiqué le virus du SRAS. Il a pu rentrer chez lui deux semaines plus tard.

Quant au dernier incident, il n'est pas survenu dans un hôpital de campagne, mais dans le principal laboratoire de recherche chinois sur le SRAS, au Centre de contrôle des maladies de Beijing. Et il est survenu en deux temps: il s'agirait en effet de deux incidents complètement indépendants, puisque séparés l'un de l'autre par 21 jours. La première personne infectée, une femme de 26 ans, a eu le temps de voyager jusque chez elle, par train, alors qu'elle affichait déjà des symptômes de la pneumonie atypique. La deuxième, un homme de 31 ans, aurait été infecté le 17 avril. Des centaines de personnes ont dû être mises en quarantaine. Les autorités chinoises ont la situation bien en main, a assuré l'Organisation mondiale de la santé.

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