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Le 5 décembre 2005


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Le clonage sud-coréen est sur la glace

(Agence Science-Presse) - Le scandale éthique qui entoure les cloneurs sud-coréens a eu pour conséquence que des scientifiques étrangers qui rêvaient d'une collaboration avec Séoul ont mis leurs projets sur la glace.

Au cours d'une conférence de presse, Woo Suk Hwang, celui par qui le scandale arrive, a admis que deux étudiantes-chercheuses de son laboratoire avaient bel et bien donné des ovules pour sa recherche, et avaient été payées pour cela. Non seulement le paiement pose-t-il des problèmes éthiques –on peut imaginer le début d'un lucratif commerce au détriment des femmes les plus pauvres– mais un tel don, parce qu'il provient d'une étudiante, laisse planer la possibilité de pressions de ses supérieurs.

Ce laboratoire de l'Université nationale de Séoul est celui-là même qui, en février 2004, a été le premier à avoir cloné un embryon humain –en termes plus scientifiques: ils ont cultivé une lignée de cellules-souches à partir d'un embryon humain. Cette percée, phénoménale dans le petit monde de la recherche sur les cellules-souches, a procuré une visibilité hors de l'ordinaire à l'Université de Séoul. Mais depuis que le scandale a éclaté, à la mi-novembre, le principal collaborateur américain de cette équipe, Gerald Schatten, a annoncé sa démission et un projet de réseautage avec des institutions californiennes a été suspendu.

Lire les épisodes précédents:

Demi-clonage (16 février 2004)

Clonage: le blocage américain (16 mars 2004)

Clonage humain: la réussite à tout prix? (21 juin 2004)

Demi-clonage à la chaîne (23 mai 2005)

Les premières rumeurs ne datent pourtant pas d'hier. Dès mai 2004, une des étudiantes de ce laboratoire déclarait en entrevue à un journaliste de la revue Nature avoir donné des ovules, moyennant rémunération. Elle s'était ensuite rétractée et Woo Suk Hwang avait tout nié.

Les rumeurs ont recommencé en octobre. Le 11 novembre, Gerald Schatten annonçait qu'il coupait ses liens avec ses collègues de Séoul. Le 21 novembre, Sung-Il-Roh, directeur d'une clinique de fertilité de Séoul, annonçait qu'il avait payé au moins 20 femmes pour fournir en ovules le laboratoire du Dr Hwang dès l'année 2002. Le 24 novembre, Hwang reconnaissait les faits, au cours d'une conférence de presse diffusée en direct sur trois des principales télévisions nationales, et annonçait sa démission.

Mais si les chercheurs étrangers le traitent à présent en pestiféré, chez lui, la réaction a été sympathique. Woo Suk Hwang a son fan-club (cafe.daum.net/ilovehws) et les médias coréens rapportent que des femmes font littéralement la file pour donner leurs ovules: un groupe créé le 21 novembre à cette fin (www.ovadonation.or.kr) a été contacté par 800 donneuses potentielles en moins d'une semaine.

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