
Le 16 juin 2005

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Mars la sèche
(Agence Science-Presse) - Pendant une brève
période, les études favorables à la
présence d'eau sur Mars s'étaient accumulées.
À présent, tel un retour du balancier, ce
sont les arguments favorables à une Mars bien plus
sèche qui s'accumulent.
Le coupable est un minerais verdâtre
appelé l'olivine. Il se désagrège rapidement
dans l'eau. Or, les deux sondes américaines, Spirit
et Opportunity, en ont trouvé un peu partout. Et
la plus récente sonde américaine à
avoir tourné autour de Mars en a également
détecté. Dans des quantités suffisamment
élevées pour laisser croire qu'il y a d'abord
eu beaucoup d'eau, puis plus du tout, dans ces régions,
depuis 3 milliards d'années.
Qu'il y en ait eu jadis n'est plus remis en
question. Ces mêmes sondes américaines en ont
apporté des preuves solides l'an dernier. Mais c'est
le "jadis" qui pose problème. L'eau a-t-elle cessé
de couler il y a très, très longtemps, pour
ne plus survivre que dans les glaces polaires? Ou bien coulait-elle
encore à une date récente?
Et la présence souterraine d'olivine
en abondance pourrait expliquer le méthane détecté
récemment dans l'atmosphère martienne, ajoutent
les géologues Mukul Sharma et Chris Oze, du Collège
Dartmouth (New Hampshire). En trouvant une explication géologique
à la présence de ce méthane dans l'air,
ces chercheurs se trouvent par contre à éliminer
la cause préférée des non-scientifiques:
à savoir que tout ce méthane serait produit
par d'hypothétiques micro-organismes martiens.
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