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 Le 15 août 2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      L'économie au secours de l'environnement? (Agence Science-Presse) - Trop identifiés 
                      à la gauche, trop souvent accusés d'être 
                      biaisés, les écologistes doivent-ils abandonner 
                      toute chance d'avoir une influence sur les politiciens? 
                      Pas nécessairement. Le salut viendra peut-être... 
                      de la droite.  
                      
                        | Depuis peu, surgissent en effet ici et là des 
                          indices d'un intérêt vis-à-vis de 
                          l'écologie même de la part des économistes 
                          de droite ou des grandes compagnies. Un intérêt 
                          qui se mesure en espèces sonnantes et trébuchantes. 
                          Economie et écologie s'unissent pour mettre des 
                          chiffres sur les bénéfices qu'il peut 
                          y avoir à préserver la faune et la flore. | A 
                            lire aussi sur ce sujet:  Une 
                            équipe disparate -deux biologistes américains, 
                            deux économistes- a 
                            décidé d'employer le langage de l'économie. 
                            Et de produire "une analyse coût-bénéfice" 
                            des normes employées par les sciences environnementales. 
                            (1er septembre 2003) La 
                            révolte des villes (4 juillet 2005) 
                               |    C'est le genre de message qu'on ne se serait 
                      pas attendu à avoir il y a quelques années 
                      lors d'un congrès de la Société écologique 
                      des Etats-Unis, mais qui a conduit cette année à 
                      inviter Elaine Dorward-King, responsable des questions environnementales 
                      chez le géant minier Rio Tinto. La compagnie, très 
                      froidement, essaie de calculer comment une plus grande conscience 
                      environnementale pourrait profiter à ses actionnaires. 
                     Au cours du congrès de cette association 
                      états-unienne, qui avait lieu la semaine dernière 
                      de l'autre côté de la frontière, à 
                      Montréal, Elaine Dorward King a donné l'exemple 
                      d'un contrat que sa compagnie essaie de décrocher 
                      à Madagascar: sa proposition inclut de l'injection 
                      de fonds pour former les villageois comme guides pour les 
                      écotouristes ou les ornithologues. Si ça peut 
                      aider à décrocher le contrat, les actionnaires 
                      seront contents, l'économie locale s'en portera mieux, 
                      et à grâce aux touristes, les autorités 
                      n'auront d'autre choix que de prendre en considération 
                      la sauvegarde de l'environnement.   Capsule 
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