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Le 6 février 2006


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Réchauffement: Tony Blair souffle le chaud et le froid

(Agence Science-Presse) - Tandis qu'aux États-Unis, le débat sur le réchauffement est remplacé par un débat sur "la Maison-Blanche contrôle-t-elle la science" (voir la manchette), en Grande-Bretagne, une vaste revue de la littérature conclut à la nécessité d'agir au plus vite.

Les conséquences pourraient être catastrophiques, écrivent les auteurs du document, qui ne fait pourtant que reprendre et insister sur les conclusions d'un congrès scientifique tenu en février 2005 en sol britannique. Mais ce qui donne à ce livre un impact médiatique beaucoup plus fort, c'est que la préface est signée par le premier ministre Tony Blair. Ce dernier avait lui-même réclamé la tenue du congrès scientifique en question, alors qu'il était président du G8, le groupe des pays les plus industrialisés.

"Il est clair, à la lecture de ce rapport, que les risques des changements climatiques pourraient être plus grands que ce que nous pensions", écrit ainsi le premier ministre. Une déclaration ferme qui tranche avec ses déclarations plus prudentes de l'automne dernier où, à l'approche de la Conférence de Montréal sur les changements climatiques, on se demandait carrément s'il n'était pas en train de s'aligner sur la position américaine.

Le rapport Avoiding Dangerous Climate Change compare notamment les études scientifiques les plus récentes avec celles sur lesquelles s'était appuyé le méga-rapport du Panel inter-gouvernemental des Nations Unies en 2001, pour constater que les choses n'ont pu qu'empirer: bien des choses qui étaient encore incertaines en 2001 sont devenues plus claires (l'accroissement du taux d'acidité des océans, la hausse du niveau des eaux, etc.).

Les auteurs recommandent une série de mesures pour "minimiser les impacts futurs et affronter ceux qui ne pourront pas être évités". Parmi ces mesures, il y en a une qui fera sursauter les écologistes: un remplacement des énergies fossiles par l'énergie nucléaire. Mais s'il y a une chose qui satisfait au moins les écologistes, c'est ce qui distingue fondamentalement cette étude de celles publiées aux Etats-Unis: en Grande-Bretagne, résume le glaciologue britannique David Vaughan, "c'est bon de voir que le gouvernement consulte les scientifiques".

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