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Thérapie génique: quand ça
va mal...
(ASP) - La thérapie génique n'avait pas fini
d'encaisser la décision de l'administration américaine,
qui met le holà à ses expériences (lire
la nouvelle), qu'une autre tuile
lui tombait sur la tête : le Washington Post, qui
a été l'un des médias à suivre le
plus attentivement ce dossier ces derniers mois, révèle
que d'autres incidents sont survenus depuis la mort du jeune
Jesse Gelsinger, en septembre 1999, sans avoir été
signalés dans les règles.
Les règles en question sont simples : toute thérapie
expérimentale doit faire l'objet d'un suivi très
serré. En l'occurence, les effets secondaires, prévisibles
ou non, doivent être rapportés rapidement aux National
Institutes of Health (NIH), principal organisme subventionnaire
américain, qui a littéralement droit de vie et
de mort sur les essais cliniques, surtout quand ils relèvent
d'une thérapie aussi expérimentale. Or, ce que
nous apprend le Washington Post, c'est que sur les 691
incidents signalés depuis septembre 1999 aux NIH, seulement
6% l'ont été à temps. Et ce n'est pas un
hasard : des scientifiques ont publiquement fait état
de leur désaccord face à cette procédure
de divulgation des moindres petits bobos. Le public, disent-ils,
ne retiendra qu'un seul côté de la médaille
: les erreurs et les incertitudes liées à cette
thérapieé Alors que les erreurs et les incertitudes
sont pourtant le lot normal de la science, partout...
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